La présidence du gouvernement a annoncé qu’une révision du cadre législatif est en cours afin de prévenir les situations de précarité professionnelle, garantir un travail décent et améliorer l’efficacité des structures publiques, tout en veillant à la bonne gestion des fonds de l’État.
Cette annonce intervient dans le sillage des revendications des anciens employés de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), dont les détachements ont été annulés et les contrats non renouvelés depuis la fermeture de l’institution en août 2021. Ces agents, désormais au chômage, ont été reçus récemment par le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, pour exposer leurs difficultés et leurs attentes.
Afin de pallier le vide institutionnel laissé par la disparition de l’INLUCC, le bureau de l’Assemblée a transmis à la Commission de l’organisation de l’administration une initiative législative visant à amender la loi n°10 de 2017 relative à la dénonciation de la corruption et à la protection des lanceurs d’alerte. L’objectif est de renforcer le cadre légal de la transparence et de la lutte contre la corruption tout en garantissant les droits des travailleurs concernés.




