SNJT : Augmentation en septembre des agressions commises sur les journalistes

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a indiqué, lundi, que les agressions commises sur les journalistes ont augmenté pendant le mois de septembre 2025 comparé au mois d’août dernier.

Dans son rapport mensuel, le syndicat a indiqué que l’unité de monitoring a enregistré 13 agressions à l’encontre des journalistes et des photographes sur les 15 signalements reçus par l’unité.

L’unité avait enregistré pendant le mois d’août 9 agressions à l’encontre des membres de la profession sur 13 signalements reçus.

Le rapport a révélé que les agressions concernent 16 victimes, soit 7 femmes et 9 hommes dont 12 journalistes et 4 photographes.

Les victimes des agressions représentent 12 médias, dont 5 chaînes de radio, 4 chaînes de télévision, 2 sites internet et un journal écrit, selon le rapport.

Ce rapport souligne encore que les forces de sécurité ont été en tête de la liste des responsables d’agressions contre les journalistes à trois reprises.

Des citoyens et des responsables locaux ont agressé des journalistes à deux reprises.

Et à une seule occasion, des parties judiciaires, des propriétaires d’établissements médiatiques, des journalistes, des inconnus, des responsables gouvernementaux et des comités d’organisation ont été à l’origine d’une seule agression pour chacun d’eux.

Ces agressions ont consisté à occulter, à 4 reprises, des informations, quatre cas d’empêchement de travail et deux cas de harcèlement. Les journalistes ont également été victimes d’une incitation à la haine, d’une menace et d’une agression verbale.

Le rapport précise que les agressions ont eu lieu sur place à 11 reprises et dans l’espace virtuel à deux reprises.

Les agressions sont réparties géographiquement comme suit : 10 cas dans le gouvernorat de Tunis, deux cas dans le gouvernorat de Nabeul et un seul cas dans le gouvernorat de Sousse.

Dans ses recommandations, le SNJT a appelé à activer l’instance d’accès à l’information dans les plus brefs délais et à annuler les circulaires n° 19 et n° 4 ainsi que de toutes les restrictions imposées aux journalistes pour obtenir des autorisations de presse, notamment le « formulaire de demande de travail journalistique» imposé par certains ministères.