Une nouvelle catastrophe environnementale secoue la ville de Gabès. Le service des urgences du centre hospitalier régional a annoncé l’épuisement de ses réserves d’oxygène et l’incapacité de fournir un nombre suffisant de machines respiratoires, en raison de l’afflux massif de patients souffrant de crises d’asphyxie.
Ces cas de suffocation se sont multipliés dans la zone de Chott Essalem, où de denses émissions gazeuses provenant des unités du Complexe chimique tunisien continuent d’empoisonner l’air. Cette situation alarmante met une fois de plus en lumière la gravité de la pollution industrielle qui menace la santé des habitants et appelle à une intervention urgente des autorités sanitaires et environnementales pour éviter une tragédie plus vaste.




