Des membres de la flottille humanitaire « Global Sumud », arrêtés par les forces israéliennes alors qu’ils tentaient d’atteindre Gaza, affirment que Greta Thunberg a été victime de mauvais traitements durant sa détention. Selon plusieurs témoins, la jeune militante suédoise aurait été traînée par les cheveux, battue et contrainte de poser avec un drapeau israélien, dans une mise en scène destinée à l’humilier et à décourager toute nouvelle tentative de mission humanitaire vers Gaza.
Des diplomates suédois ayant pu lui rendre visite rapportent qu’elle était en état de déshydratation, qu’elle n’avait pas reçu suffisamment d’eau ni de nourriture, et qu’elle souffrait d’éruptions cutanées. La militante aurait également été contrainte de rester de longues heures assise sur des surfaces dures.
D’autres activistes libérés ont décrit un climat d’intimidation généralisée, marqué par des privations d’eau, de soins médicaux et un accès limité à leurs avocats. Plusieurs évoquent des humiliations répétées, visant à briser psychologiquement les détenus.
Les organisations de défense des droits humains dénoncent une violation manifeste du droit international et des conventions protégeant les prisonniers civils. Elles estiment que ces pratiques relèvent d’une politique délibérée d’humiliation et de peur, destinée à décourager les militants solidaires de la population palestinienne.




