Les militants de la flottille Al-Soumoud, arrêtés par les forces d’occupation alors qu’ils se dirigeaient vers Gaza pour briser le blocus, comparaissent actuellement devant une juridiction spéciale installée à l’intérieur de la prison de Saharonim, dans le désert du Néguev.
Selon l’avocate Nariman Shhadeh Zoabi du centre « Adalah », qui assure leur défense avec d’autres juristes, il est attendu qu’un ordre d’expulsion soit prononcé à l’issue de l’audience. Les participants originaires de pays entretenant des relations diplomatiques avec Israël devraient être rapatriés par voie aérienne, tandis que les autres seront renvoyés via la Jordanie.
Le centre « Adalah » a dénoncé une arrestation opérée en eaux internationales, la qualifiant de violation flagrante du droit international et d’acte assimilable à un crime de guerre. En Tunisie, des manifestations et un sit-in devant l’ambassade américaine ont été organisés en solidarité avec les 25 ressortissants tunisiens détenus. Plusieurs partis, associations et organisations nationales ont exhorté les autorités à intervenir rapidement pour obtenir leur libération, une demande également réitérée par le président Kaïs Saïed lors de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, soulignant l’urgence de rapatrier les Tunisiens dans les plus brefs délais.




