Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a demandé, samedi, aux autorités judiciaires de fixer une date d’audience en appel, en ce qui concerne le dossier de la journaliste Chadha Hadj Mbarek, condamnée le 5 février dernier, en première instance, à cinq ans d’emprisonnement dans l’affaire dite « Instalingo».
Le syndicat a appelé, samedi, dans une déclaration, à permettre à la journaliste d’exercer son droit à un procès équitable, rappelant que cette dernière mène, depuis le 21 septembre courant, une grève de la faim dans la prison civile Belli, gouvernorat de Nabeul, « en protestation contre le retard pris pour fixer sa date d’audience en appel et pour réclamer justice ».
Chadha Hadj Mbarek fait face à des chefs d’accusation principalement liés au « complot contre la sûreté de l’Etat » et à la « commission d’un acte odieux contre le président de la République» dans une affaire qui regroupe près de 40 accusés, notamment des journalistes, des bloggeurs, des politiques et des personnalités publiques.




