À partir du 1er octobre, les pharmacies privées cesseront de traiter avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) pour les maladies ordinaires, tout en continuant à fournir les médicaments vitaux afin d’assurer la continuité du service aux citoyens.
La décision, émanant de la Chambre nationale des pharmaciens, s’inscrit dans le cadre de mesures préventives face à une situation jugée préoccupante, en attendant qu’elle soit examinée lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue le 25 octobre. Selon le syndicat, de nombreuses pharmacies ont subi d’importantes pertes financières en raison du non-respect par la CNAM des accords conclus, les contraignant à recourir à des crédits bancaires à taux élevés, ce qui a fragilisé leur équilibre fiscal et social.
La profession appelle ainsi à un programme global de réforme sous la tutelle du gouvernement, avec l’implication des ministères concernés, et insiste sur le rôle central du ministère de la Santé en tant que garant de la santé publique et de l’approvisionnement en médicaments.




