Un récent documentaire d’investigation de la BBC, intitulé « Mort à Dubaï », a mis au jour une vaste réseau de traite et d’exploitation sexuelle de jeunes femmes africaines dans certains des quartiers les plus huppés de l’émirat.
Le reportage révèle que ces victimes, souvent attirées par de fausses promesses d’emplois respectables, se retrouvent piégées dans un système de dettes artificielles et de violences, contraintes à des pratiques sexuelles extrêmes pour rembourser des sommes exorbitantes. L’enquête cite également des témoignages accablants pointant la complicité des forces de police locales, accusées de fermer les yeux sur ces crimes, voire de protéger les responsables, dont un certain Charles M. identifié comme le chef du réseau. Le documentaire évoque aussi plusieurs décès mystérieux de jeunes femmes ougandaises, présentés comme des suicides ou des accidents, mais qui suscitent de sérieuses suspicions.
Face à ces révélations, les autorités de Dubaï n’ont pas souhaité répondre aux sollicitations de la BBC, renforçant les interrogations sur l’ampleur et l’impunité de ces pratiques dans l’émirat.




