Le parlement grec a adopté, ce mercredi, une loi controversée sur l’immigration qui prévoit l’« éloignement forcé » des demandeurs d’asile déboutés et criminalise le séjour irrégulier en Grèce par des peines de prison allant de deux à cinq ans.
Soutenu par la majorité conservatrice au pouvoir et l’extrême droite, le texte a suscité de vives critiques de la part du HCR, du médiateur grec, de la magistrature administrative ainsi que de nombreuses ONG de défense des droits humains. Tandis que les partis de gauche s’y sont unanimement opposés, le gouvernement justifie cette réforme par la volonté de dissuader l’immigration clandestine et de renforcer les expulsions.
Le ministre de la Migration, Thanos Plevris, a souligné que la Grèce devient ainsi le premier pays de l’Union européenne à instaurer des mesures aussi strictes, confirmant l’orientation de plus en plus répressive de la politique migratoire nationale.




