Une grave affaire de cybercriminalité secoue la Tunisie après la révélation de la diffusion sur l’application Telegram de photos et vidéos intimes de plusieurs jeunes filles tunisiennes, publiées sans leur consentement.
L’avocate Mariem Louati a dénoncé cette violation flagrante de la vie privée, affirmant qu’un groupe de jeunes hommes aurait initialement partagé ces contenus dans un cercle restreint avant que ceux-ci ne se propagent largement, accompagnés parfois des noms et adresses des victimes.
Elle a rappelé que de tels actes constituent une infraction sévèrement punie par la loi, notamment par le Code de protection des données personnelles et le décret 54. L’avocate a lancé un appel pressant au parquet, aux autorités compétentes ainsi qu’à l’Agence nationale de la cybersécurité afin de mettre un terme à cette dérive et protéger les victimes.




