La justice suisse a tranché définitivement dans l’affaire visant Tariq Ramadan. Le Tribunal fédéral a confirmé, jeudi 28 août, la condamnation de l’islamologue à trois ans de prison, dont une année ferme, pour viol et contrainte sexuelle, rejetant ainsi son recours contre la décision rendue en 2024 par la Cour de justice genevoise.
Cette condamnation, liée à des faits remontant à 17 ans, constitue la première du genre pour le prédicateur de 63 ans. Ses avocats ont annoncé leur intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme. Parallèlement, Tariq Ramadan est attendu en France en mars prochain pour un procès portant sur des accusations de viols formulées par trois femmes entre 2009 et 2016, dans un dossier marqué par le contexte du mouvement #MeToo.




