L’affaire qui secoue actuellement la France prend une tournure des plus inquiétantes : les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris soupçonnent un homme d’origine tunisienne d’être à l’origine de quatre meurtres en série commis en seulement seize jours à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne.
Les corps en décomposition des victimes ont été repêchés dans la Seine le 13 août dernier. D’abord présenté comme un Algérien de 24 ans sous l’identité d’“Ahmed Ben Ali”, le suspect a finalement été identifié comme Monji H., un Tunisien sans domicile fixe, arrivé en France il y a trois ans et en situation irrégulière depuis plusieurs mois. Placé en détention provisoire et mis en examen pour “meurtres en concours”, il demeure pour l’heure silencieux face aux enquêteurs, malgré des preuves accablantes, notamment des correspondances ADN. Les premiers éléments de l’enquête orientent vers un mobile homophobe, les crimes ayant eu lieu dans une zone de rencontres homosexuelles, avec des signes de strangulation sur plusieurs victimes.
Certains experts évoquent même un possible conflit intérieur mêlant sexualité et rigorisme religieux. Si la qualification de crimes homophobes n’a pas encore été retenue par le parquet, cette hypothèse reste privilégiée, tant les indices convergent vers ce scénario macabre.




