L’Organisation des Nations unies a officiellement déclaré, ce vendredi, l’état de famine dans la bande de Gaza, où près de 500.000 personnes font face à une insécurité alimentaire qualifiée de « catastrophique ».
Selon le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, basé à Rome, la ville de Gaza, qui représente environ 20 % du territoire, est désormais en situation de famine. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé une tragédie inacceptable, appelant à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a rappelé que l’utilisation de la faim comme arme de guerre constitue un crime de guerre.
De son côté, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Tom Fletcher, a dénoncé une « famine évitable », imputant la responsabilité à l’empêchement systématique, par Israël, de l’entrée des convois alimentaires, qualifiant la situation de « moment de honte collective » pour la communauté internationale.




