Les ministères de l’Emploi et de la Formation professionnelle et de la Santé ont mis en garde, ce mardi, les établissements de formation privés contre toute publicité ou formation dans des domaines paramédicaux non réglementés, tels que l’acupuncture ou la chirurgie esthétique, sous peine de poursuites judiciaires.
Dans un communiqué conjoint, les deux départements ont rappelé avec fermeté que la formation dans les spécialités paramédicales est strictement encadrée par la loi. Toute publicité ou dispense de cours dans des domaines comme la saignée (hijama), la massothérapie, la phytothérapie, la chiropractie, la médecine esthétique, l’orthodontie, l’obturation dentaire, et l’amincissement par plâtre est formellement interdite, sauf pour les institutions dûment habilitées.
Cette réglementation s’appuie sur l’article 25 du cahier des charges des structures de formation privées et sur une circulaire conjointe datée du 27 juillet 2011. Les établissements contrevenants s’exposent à des “poursuites administratives et pénales”.
Par ailleurs, les ministères ont précisé que seules les spécialités paramédicales officiellement réglementées peuvent faire l’objet d’une formation.
Une liste exhaustive des seuls instituts privés autorisés à opérer dans ces domaines a été publiée. Elle est accessible sur les sites officiels du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (https://www.emploi.gov.tn) et du ministère de la Santé (https://santetunisie.rns.tn).




