Une spécialiste tunisienne, la professeure Lamia Kallel, cheffe de service à l’hôpital Mahmoud El Matri d’Ariana, a mis en garde contre l’automédication et l’excès dans la prise de vitamine D, soulignant que des doses supérieures aux besoins naturels de l’organisme peuvent entraîner une élévation dangereuse du taux de calcium dans le sang, la formation de calculs rénaux, ainsi que des complications cardiaques.
Elle rappelle toutefois que la correction d’une carence en vitamine D reste essentielle, car ce nutriment joue un rôle central dans la santé des os, du système immunitaire, du foie et du tube digestif. La spécialiste insiste sur l’importance d’un suivi médical et, si nécessaire, d’analyses biologiques avant toute supplémentation. Elle recommande également de privilégier une alimentation riche en vitamine D — œufs, poissons gras, foie de bœuf, laits enrichis — et de s’exposer raisonnablement au soleil.
Certaines catégories demeurent particulièrement à risque, telles que les nourrissons, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées, obèses ou atteintes de maladies chroniques, pour lesquelles seul le médecin traitant est habilité à définir la conduite thérapeutique appropriée.




