La venue du chanteur libanais Ragheb Alama au siège du Syndicat des professions musicales égyptien a permis de mettre fin à la polémique autour de son interdiction de se produire en Égypte.
Cette affaire faisait suite à un concert donné récemment dans une station balnéaire de la côte nord, où plusieurs jeunes femmes étaient montées sur scène pour danser à ses côtés, l’une d’elles l’ayant embrassé en public, suscitant un vif débat sur les réseaux sociaux. Reçu par le président du syndicat, Mostafa Kamel, dans une atmosphère cordiale, l’artiste a réaffirmé son attachement à l’Égypte, qu’il considère comme son « second pays », tout en précisant qu’il n’était pas responsable de l’organisation ni de la sécurité lors du spectacle.
Il a assuré vouloir sensibiliser les organisateurs afin d’éviter que de telles situations ne se reproduisent, rappelant que la scène doit rester un espace dédié exclusivement à la performance artistique. Ragheb Alama a également insisté sur l’absence de tout conflit avec le syndicat et a exprimé sa gratitude pour son soutien au rayonnement du chant arabe.




