Un élève originaire du gouvernorat du Kef, ayant échoué à son baccalauréat cette année, est au cœur d’une affaire de manipulation des orientations universitaires.
Selon le porte-parole du tribunal de première instance du Kef, Yosri El Houami, le juge d’instruction a émis huit mandats de dépôt à l’encontre du suspect, accusé d’avoir falsifié les affectations universitaires de huit victimes. L’enquête, menée par la cinquième brigade centrale de la Garde nationale spécialisée dans la cybercriminalité, a révélé des actes de falsification électronique et de modification volontaire de données informatiques, en violation des articles 172 et 175 du Code pénal ainsi que de l’article 23 du décret-loi n°54 sur la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication.
Chaque dossier regroupant deux infractions, les peines cumulées pourraient atteindre jusqu’à 160 ans de prison.




