En Tunisie, près de 1 400 quartiers anarchiques, construits sans autorisation et abritant environ un million de personnes, posent un sérieux défi urbanistique et social.
Selon le député Saber Jelassi, ces zones dépourvues d’infrastructures de base comme l’électricité, l’eau potable ou l’assainissement se sont multipliées depuis la dissolution des conseils municipaux. Pour y remédier, quatre initiatives législatives sont actuellement examinées par la Commission de la planification stratégique et de l’aménagement du territoire : deux, proposées par des députés, visent à régulariser les constructions non conformes et à clarifier la situation foncière ; deux autres, à l’initiative de la présidence, concernent la cession en location-vente des logements sociaux financés par le Fonds de promotion sociale.
L’objectif affiché est d’apporter une solution durable à la crise du logement tout en améliorant les conditions de vie des habitants et en générant des recettes pour l’État.




