Dans une déclaration rendue publique le mercredi 6 août, Karim Nebli, secrétaire général de la chambre syndicale des bases nautiques à Sousse, a contesté les accusations de viol portées par une touriste britannique, affirmant qu’elles manquent de fondement.
Selon lui, les médias étrangers, notamment britanniques, ont relayé une version biaisée des faits, portant préjudice à l’image du secteur touristique tunisien. Il souligne que la plaignante n’a ni alerté l’hôtel ni les autorités locales au moment des faits présumés, et qu’elle a même permis à son amie de participer à la même activité encadrée par le moniteur accusé. Nebli précise également que la jeune femme ne s’est pas présentée à la confrontation policière ni poursuivi les démarches judiciaires, ce qui, selon lui, jette le doute sur la véracité de ses déclarations. Il ajoute que le moniteur a été entendu par le procureur sans qu’aucune mesure de détention ne soit décidée, faute d’éléments probants. Par ailleurs, il affirme que la touriste aurait davantage cherché un remboursement de son séjour qu’une réelle action en justice, laissant entendre un possible malentendu ou une volonté d’exploitation de l’incident.
Le syndicat appelle enfin à ne pas amplifier médiatiquement une affaire isolée, estimant qu’elle ne doit pas remettre en question l’accueil tunisien ni nuire à la réputation des professionnels du tourisme.




