Le cas du bachelier Mohamed Abidi, originaire du gouvernorat du Kef et auteur d’une moyenne exceptionnelle de 18/20, a mis en lumière une polémique autour du système de l’orientation universitaire en Tunisie.
Victime, avec onze autres élèves brillants de la région, d’un aiguillage vers des filières qu’ils n’avaient jamais choisies, le jeune lauréat a reçu un appel personnel du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belayid, qui lui a assuré qu’il sera réorienté vers une faculté de médecine et qu’une enquête sera ouverte pour déterminer les responsabilités. Cette affaire, qui a suscité une vive indignation, révèle de graves anomalies dans la gestion des choix d’orientation : certaines listes auraient été modifiées à l’insu des candidats, comme en témoignent d’autres élèves concernés, tel que Janen Abidi orientée par erreur vers les sciences musicales ou encore Maram Khmays redirigée vers la philosophie, loin de leurs souhaits initiaux.
Tous appellent à la transparence et à la réparation d’une injustice qui a ébranlé la confiance dans le système.




