La Fédération Générale du Transport a souligné, mardi, son attachement à l’observation d’une grève générale sectorielle les 30 et 31 juillet et le 1er août suite à l’échec de la séance de négociation tenue, ce jour même, avec le gouvernement qui a rejeté toutes les propositions de la partie syndicale, lit-on dans un communiqué de la fédération.
D’après la même source, la grève concernera la Société Nationale de Transport Interurbain, la Société des Transports de Tunis, ainsi que l’ensemble des sociétés régionales de transport public routier.
“Cette décision vise à défendre le service public du transport et à préserver les droits des agents et des ouvriers, face à l’indifférence du gouvernement”, ajoute le communiqué.
Selon la Fédération le sauvetage du secteur du transport est une responsabilité nationale partagée, qui ne peut être réalisée qu’à travers un véritable partenariat entre toutes les parties prenantes.
Dans un communiqué publié avant le démarrage de la séance de négociation, la fédération avait appelé le gouvernement à faire preuve de responsabilité et de sérieux, et à s’engager dans une feuille de route comportant des solutions pratiques et urgentes, permettant de rétablir la confiance et de poser les bases d’une réforme réelle du secteur.
Elle a précisé que les négociations continuent de connaître un blocage notable, en raison de la lenteur des réactions et de l’absence de décisions décisives de la part du gouvernement, malgré la gravité de la situation, l’ampleur des défis et l’aggravation des problèmes structurels menaçant la pérennité du secteur.




