Une série de mesures ont été prises pour remédier aux perturbations de l’approvisionnement en eau potable à Bir Drassen, dans la délégation de Béni Khalled (gouvernorat de Nabeul), selon un communiqué du gouvernorat.
En réaction aux protestations des habitants de Bir Drassen, dénonçant une “crise persistante de l’eau”, la gouverneure de Nabeul, Hana Chouchani, a effectué hier mercredi une visite sur les lieux et annoncé une série de mesures urgentes.
Elle a ordonné la réouverture immédiate de l’accès à l’eau potable au profit des citoyens, tout en instruisant la suppression des branchements illicites, leur recensement exhaustif et le lancement des procédures juridiques afférentes.
Ces actions seront menées en coordination avec le directeur technique du groupement de développement agricole, les services du CRDA et les unités de la garde nationale.
Elle a également appelé les services du CRDA à accélérer l’équipement du puits supplémentaire pour sa mise en exploitation, et à renforcer le groupement en quantités additionnelles d’eau issues de puits relevant d’un propriétaire privé durant toute la période estivale, insistant sur la nécessité de renouveler la composition du bureau du groupement afin d’améliorer l’efficacité et la qualité du travail.
À rappeler que le problème d’approvisionnement en eau potable dans la région avait été soulevé dès la première semaine de juin par Nabil Sassi, membre du conseil local de Béni Khalled représentant l’imada de Bir Drassen, dans une déclaration à l’Agence TAP.
Il avait qualifié la situation de “problème chronique” affectant la vie de près de 850 familles, notamment en été, avec la hausse de la demande en eau potable et l’incapacité du puits actuellement exploité à répondre aux besoins de la population.
Il a précisé que de nombreuses familles, notamment celles habitant les zones élevées de l’imada, sont contraintes d’attendre jusqu’à trois jours pour accéder à leur tour à l’eau potable dans le cadre d’une distribution par quotas gérée par l’association hydraulique locale.
Ce manque pousse les habitants à acheter de l’eau par citernes, à un coût pouvant atteindre 60 à 70 dinars par citerne, afin de couvrir leurs besoins quotidiens.




