Abdelmajid Dabbar, président de Tunisie Écologie, a tiré la sonnette d’alarme à travers un message publié sur les réseaux sociaux, dénonçant la dégradation rapide et inquiétante du patrimoine naturel tunisien.
Il pointe du doigt l’inaction et le manque de moyens des autorités publiques face à des pratiques illégales qui se multiplient, aussi bien en mer que sur terre : braconnage dans des réserves protégées comme Zembra et La Galite, capture de jeunes gazelles, destruction d’arbres protégés, ou encore battues nocturnes d’animaux sauvages et errants. Selon lui, la situation s’aggrave dans un climat d’impunité et de gouvernance défaillante, alors même que la société civile peine à se faire entendre.
Dabbar, qui a repoussé des réunions avec les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement pour finaliser des rapports accablants, promet de rendre publiques ses investigations afin d’obliger les autorités à regarder en face la réalité d’une biodiversité en péril.




