Dans une récente note intitulée « En Tunisie, les stations-service redoutent les guerres », le Tunisian Observatory of Economy a appelé à l’élaboration d’une stratégie nationale axée sur l’indépendance énergétique. Le rapport dresse un état alarmant du secteur, soulignant que la production nationale n’a couvert que 36 % des besoins en produits pétroliers en 2024, tandis que la raffinerie tunisienne n’a assuré que 25 % des besoins, voire 11 % pour la consommation locale. Le recours massif aux importations, notamment depuis l’Azerbaïdjan, expose le pays aux fluctuations des marchés internationaux et aux risques géopolitiques. Pour y remédier, le think tank propose de relancer la production nationale par de nouveaux contrats d’exploration, de réviser la législation sur les hydrocarbures, et de renforcer la Société Tunisienne des Industries de Raffinage. Le développement du raffinage et la promotion du « transport vert » figurent également parmi les recommandations, en intégrant l’investissement dans les véhicules électriques et les infrastructures associées dans le plan de développement 2026-2030.




