Le président de l’Organisation tunisienne pour l’orientation du consommateur, Lotfi Riahi, a affirmé ce jeudi que le recours au « sabots » ou au remorquage des voitures (« chanqal ») sans la présence d’un agent de sécurité rédigeant un procès-verbal sur place est un acte illégal.
Dans une déclaration à la radio Jawhara FM, il a souligné que l’absence de ce document officiel prive le citoyen de toute possibilité de recours, notamment en matière de dédommagement par les compagnies d’assurance. L’organisation, qui reçoit quotidiennement des plaintes sur ces pratiques, appelle à leur arrêt immédiat et propose des réformes, telles que l’obligation d’indiquer le numéro du procès-verbal sur le reçu de paiement, la mise en place de mécanismes clairs pour les réclamations, le dédommagement des victimes en collaboration avec les assureurs, et l’utilisation d’applications numériques pour documenter les infractions.
Lotfi Riahi a dénoncé une méthode “chaotique et dangereuse”, qu’il considère comme l’une des pires au monde, en raison des tensions qu’elle engendre dans les rues tunisiennes.




