Monji Souab, frère de l’avocat et ancien juge administratif Ahmed Souab, a déclaré que son frère est accusé, à lui seul, de constitution d’un réseau terroriste, en plus d’autres chefs d’accusation, et qu’un ordre de clôture de l’enquête a été émis.
Lors d’une déclaration à La Porte de Tunisie à l’occasion d’un rassemblement de solidarité avec l’avocate Sonia Dahmani, Manji Souab a précisé que la décision de clôture de l’enquête concernant le dossier de son frère ne peut être rendue publique pour le moment. Concernant l’évolution des poursuites judiciaires contre Ahmed Souab, il a indiqué que l’équipe de défense a déposé un appel auprès de la chambre d’accusation. Sur le plan familial, la défense juridique est assurée par des avocats. Il a également commenté les récentes condamnations lourdes prononcées contre plusieurs personnalités politiques, journalistes et autres, ainsi que les poursuites en cours contre Sonia Dahmani, soulignant que les peines varient entre 14 et 66 ans de prison, avec des accusations systématiquement liées au terrorisme et à la conspiration contre la sécurité de l’État, au point que son frère est inculpé de constitution d’un réseau terroriste à lui seul. Manji Souab a affirmé qu’il n’existe ni éléments matériels ni intention criminelle attestant ces accusations, malgré la sévérité des peines prononcées.
Enfin, il a exprimé son soutien à Sonia Dahmani, qui fait face à trois procès en vertu du décret 54, estimant qu’elle incarne les positions de nombreux Tunisiens libres et que lui-même ressentirait une crise de conscience s’il ne la soutenait pas, considérant que la solidarité envers elle est un devoir élémentaire en tant que prisonnière de la liberté d’expression.




