La tragédie de la petite Meryem, âgée de trois ans, retrouvée noyée au large de Korba, a profondément bouleversé l’opinion publique en Tunisie. Ce drame, malheureusement loin d’être isolé, souligne l’urgence d’une prise de conscience collective face à la recrudescence des cas de noyade, notamment sur les plages non surveillées.
Malgré les drapeaux de signalisation et les campagnes de sensibilisation, de nombreuses familles continuent de fréquenter des zones à risque, souvent mal informées sur les dangers invisibles de la mer, comme les courants puissants. Les autorités, notamment la Protection civile, insistent sur l’importance de fréquenter les plages surveillées, de ne jamais laisser les enfants nager seuls, et de privilégier les équipements de flottaison sûrs tels que les brassards plutôt que les bouées gonflables instables.
Face à l’ampleur du phénomène, la mise en place d’un plan national de prévention s’impose, combinant renforcement des dispositifs de surveillance, éducation à la sécurité aquatique dans les écoles, et campagnes de sensibilisation massives. Chaque noyade évitable doit nous rappeler que la sécurité en mer commence par la vigilance, l’éducation et la responsabilité partagée.