Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré dans une interview à la chaîne américaine CBS News que l’Iran pourrait reprendre l’enrichissement d’uranium dans les mois à venir.
Malgré les affirmations de l’ancien président américain Donald Trump selon lesquelles le programme nucléaire iranien aurait été freiné pour des années, Grossi a précisé que les capacités techniques de Téhéran restent intactes, lui permettant de redémarrer rapidement plusieurs centrifugeuses. Cette déclaration intervient alors que les récentes frappes américaines sur trois sites nucléaires iraniens ont causé, selon les autorités de Téhéran, des dommages importants à leurs infrastructures, bien que l’étendue exacte des dégâts reste incertaine. Par ailleurs, l’Iran détient actuellement 400 kg d’uranium enrichi à 60 %, un seuil proche du niveau requis pour la fabrication d’une arme nucléaire. Malgré les assurances de l’Iran affirmant ne pas viser la bombe atomique, ces développements, combinés à son programme balistique, continuent d’inquiéter la communauté internationale.
En réponse aux frappes israélo-américaines, le Parlement iranien a voté la suspension de la coopération avec l’AIEA jusqu’à ce que la sécurité de ses installations nucléaires soit garantie.




