Gaza : l’aide humanitaire bloquée, les civils pris pour cibles selon l’ONU

La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a tiré la sonnette d’alarme concernant la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza, affirmant qu’il est désormais impossible de parler d’un droit à la santé dans ce territoire, ravagé par 21 mois de violences ininterrompues de la part de l’occupation israélienne.

Lors d’un point de presse tenu en marge de la 59e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, Mofokeng a dénoncé « les conséquences catastrophiques du génocide en cours, ainsi que du blocus imposé par la puissance occupante ».

« Depuis le 7 octobre 2023, les hôpitaux, le personnel médical et les infrastructures sanitaires sont ciblés de manière répétée et délibérée », a-t-elle déclaré.

« La situation empire de jour en jour. L’aide alimentaire, censée sauver des vies, est aujourd’hui utilisée comme un outil pour cibler des civils désarmés tentant simplement de nourrir leurs familles », a-t-elle ajouté.

Blocage de l’aide humanitaire

Tlaleng Mofokeng a fermement condamné l’obstruction de l’aide humanitaire, soulignant que les agences des Nations Unies se voient refuser l’accès aux territoires palestiniens occupés, en violation flagrante du droit international.
Appel à la communauté internationale

Elle a appelé la communauté internationale à utiliser les instruments juridiques à sa disposition pour mettre un terme aux violations graves en cours :

« Les Nations Unies disposent de lois, de normes, et de mécanismes juridiques capables d’intervenir. Il est temps de les utiliser pour empêcher la poursuite de cette tragédie à Gaza », a-t-elle conclu.