Après cinq jours de grève nationale largement suivie, les jeunes médecins tunisiens réaffirment leur détermination à poursuivre leurs mouvements de protestation face à ce qu’ils dénoncent comme l’inaction et le mépris des autorités de tutelle.
La grève, menée du 12 au 18 juin 2025, a mobilisé massivement les internes et les résidents dans l’ensemble des hôpitaux universitaires du pays. Selon l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, la participation quasi totale au boycott de la sélection des stages – estimée à 98 % – traduit l’unité et la fermeté des praticiens face aux politiques qu’ils jugent inefficaces. L’organisation a salué le soutien des enseignants hospitalo-universitaires et dénoncé la lenteur et le manque de sérieux du ministère de la Santé dans la gestion de ce dossier.
Elle a également mis en garde contre les répercussions de cette crise sur la qualité des services de santé publics et a averti qu’en l’absence de négociations réelles et de solutions concrètes, de nouvelles actions de protestation pourraient débuter dès le 1er juillet prochain.




