La caravane terrestre « Soumoud pour briser le blocus de Gaza », organisée par la Coordination de l’action commune pour la Palestine, est entrée mardi en fin d’après-midi, mardi, dans la ville de Zaouïa (environ 50 km à l’ouest de Tripoli). Les participants doivent y passer la nuit dans le camp « Joud Daïm » afin de préparer les étapes suivantes du périple en direction de l’Égypte, puis au poste frontière de Rafah avant d’atteindre la bande de Gaza.
Le porte-parole de la caravane, Wael Nawar, a indiqué dans une déclaration accordée à l’Agence TAP qu’une foule impressionnante était à l’accueil du convoi à son arrivée sur le sol libyen.
Près de mille Tunisiens mobilisés dans les différentes régions du pays, participent à cette action de solidarité avec Gaza, en plus de 140 Algériens et quelques Marocains et Mauritaniens, voyageant en bus et en voitures particulières.
Ils ont été escortés depuis le poste frontalier de Ras Jedir jusqu’à Zaouïa, par des organisations humanitaires libyennes dont principalement le Croissant-Rouge libyen, épaulées par les forces de sécurité locales.
Une réunion doit se tenir ce soir entre le comité d’organisation et des représentants des autorités et de la société civile libyennes dans le camp hôte, pour se mettre d’accord sur les détails du périple et les activités artistiques et culturelles symboliques prévues dans ce cadre.
Nawar a précisé que, sur recommandation du corps médical accompagnateur, plusieurs participants tunisiens ont du abandonner le périple, assurant, par ailleurs, que le franchissement de la frontière tuniso-libyenne s’est déroulé sans encombre après une pause à Ben Guerdane.
Il a ajouté que l’objectif de cette caravane n’est pas tant d’acheminer une aide matérielle vers Gaza que d’exercer une forme de pression pour l’ouverture des points de passage et le transfert des convois humanitaires déjà bloqués à Rafah vers les Palestiniens.
Des représentants des principales organisations tunisiennes à savoir l’UGTT, l’Ordre national des avocats, la Ligue tunisienne des droits de l’homme, le Syndicat national des journalistes tunisiens, les Scouts tunisiens et des structures syndicales et associatives étudiantes participent à cette action, en plus des médecins, écrivains et artistes.




