La Fédération internationale de boxe, récemment reconnue par le Comité international olympique, s’est retrouvée au cœur d’une vive controverse après avoir cité à tort la boxeuse algérienne Imane Khelif dans le cadre de sa nouvelle politique de tests de genre obligatoires.
Cette mention, jugée inappropriée, a conduit le président de World Boxing, Boris van der Vorst, à présenter des excuses officielles à la Fédération algérienne, admettant que la vie privée de l’athlète aurait dû être respectée. Bien que le CIO ait validé sa participation aux Jeux olympiques de Paris en confirmant qu’il ne s’agissait pas d’un cas de transidentité, Khelif continue de faire face à une discrimination persistante. Une polémique supplémentaire a surgi après la publication d’un article affirmant que la sportive posséderait des chromosomes masculins, sur la base d’un test contesté réalisé en Inde en 2023.
Malgré cette controverse, World Boxing maintient son intention d’instaurer des tests génétiques PCR pour tous les athlètes majeurs souhaitant participer à ses compétitions, afin de déterminer leur sexe assigné à la naissance.