Depuis l’entrée en vigueur du nouveau code des chèques bancaires en Tunisie, le 2 février 2025, un bouleversement notable a été observé dans les habitudes de consommation.
Selon une étude menée par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), 88 % des consommateurs tunisiens à revenu moyen (soit un salaire mensuel compris entre 1 000 et 3 000 dinars) ont renoncé à au moins un achat en raison de ce nouveau cadre légal.
Ce chiffre reflète l’impact direct de la réforme sur le pouvoir d’achat et sur la confiance des citoyens dans les moyens de paiement, soulevant ainsi des inquiétudes quant à ses conséquences économiques à moyen terme.