Le 28 mai 2025, la justice tunisienne a prononcé des peines de prison ferme contre trois jeunes militants écologistes de Gabès, suscitant une vive indignation. Mohamed Ali Trimi a écopé de quatre mois de prison, tandis que ses deux camarades ont été condamnés à deux mois chacun.
Ces peines font suite à des manifestations dénonçant la pollution et la dégradation de l’environnement dans une région durement touchée par l’activité industrielle. Poursuivis en vertu des articles 79 et 127 du Code pénal, ils sont accusés de trouble à l’ordre public et de violences envers un agent public. L’avocat Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, dénonce une décision injuste, soulignant le caractère pacifique de leur action.
De nombreuses voix s’élèvent contre cette criminalisation de l’activisme écologique, jugée préoccupante dans un contexte de lutte croissante pour la justice environnementale en Tunisie.




