Depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza le 7 octobre 2023, le secteur de la santé s’est effondré, exposant les plus vulnérables à une mort certaine.
Le ministère de la Santé palestinien a annoncé que 343 nouveau-nés ont été arrachés à la vie juste après leur naissance, victimes des bombardements, du manque d’électricité, de l’absence de couveuses ou du retard dans les soins médicaux. Ces nourrissons, nés dans l’ombre de la guerre, n’ont connu que quelques instants d’existence avant de succomber. À ce jour, 16 503 enfants ont été tués dans ce que le ministère qualifie de génocide ciblé et systématique contre les plus faibles. L’UNICEF alerte également sur la transformation de Gaza en un lieu mortel pour les enfants, où même les hôpitaux, écoles et abris ne sont plus sûrs.
Le cri des mères privées de l’étreinte de leur bébé reste sans réponse, tandis que les rares médecins encore en service, comme l’a souligné la chirurgienne britannique Victoria Rose, peinent à soigner les blessés avec des ressources quasi inexistantes. Ces chiffres et témoignages bouleversants incarnent une tragédie humaine d’une ampleur insoutenable.




