Depuis le début de l’offensive contre la bande de Gaza en octobre 2023, plus de 28.000 femmes et jeunes filles ont été tuées, selon un communiqué d’ONU Femmes publié mardi. L’organisation onusienne souligne qu’en moyenne, une femme ou une fille perd la vie chaque heure dans les attaques israéliennes, qualifiées de génocidaires.
Parmi ces victimes, des milliers étaient mères, laissant derrière elles des enfants orphelins, des familles dévastées et des communautés brisées. ONU Femmes souligne l’ampleur tragique de cette crise humanitaire, qui continue de s’aggraver, notamment depuis l’effondrement du cessez-le-feu en mars.
La bande de Gaza est désormais soumise à un blocus humanitaire strict depuis près de neuf semaines, rendant l’accès à la nourriture, à l’eau et aux soins quasiment impossible. L’ensemble de la population est menacée par une famine généralisée, avec des risques particulièrement élevés pour les femmes et les jeunes filles.
Malgré ces conditions extrêmes, ONU Femmes poursuit son action sur le terrain en partenariat avec des organisations de la société civile locales. Toutefois, l’organisation avertit que les besoins dépassent largement les ressources disponibles.
Elle appelle à une augmentation urgente et massive de l’aide humanitaire, ainsi qu’à un cessez-le-feu immédiat et un accès sans entrave pour les secours.
Par ailleurs, selon les autorités sanitaires palestiniennes, le bilan global des attaques israéliennes s’élève désormais à 53.573 morts et 121.688 blessés. Rien que ces dernières 24 heures, 87 personnes ont été tuées et 290 blessées.




