Des organisations humanitaires et les Nations unies tirent la sonnette d’alarme face à la crise humanitaire dramatique dans la bande de Gaza, où une politique de famine systématique menée par l’occupant menace la vie de plus de 2,4 millions de Palestiniens.
Selon Tom Fletcher, responsable humanitaire de l’ONU, environ 14 000 nourrissons risquent de mourir dans les 48 heures à venir si des aides alimentaires d’urgence ne sont pas acheminées rapidement et en quantité suffisante. Malgré l’autorisation récente d’entrer une centaine de camions d’aide, cette quantité demeure dérisoire face aux besoins colossaux, et des risques de pillages sont redoutés dans un contexte de chaos grandissant. Par ailleurs, l’accès à l’eau potable est quasiment impossible, avec une consommation par habitant tombée à seulement 3 à 5 litres par jour, bien en dessous du minimum recommandé par l’OMS, ce qui aggrave les conditions sanitaires, favorise la propagation des maladies et entraîne de graves problèmes de santé.
Cette situation résulte de la destruction systématique des infrastructures par l’armée israélienne, qui poursuit depuis plus de sept mois une opération militaire meurtrière ayant déjà fait plus de 175 000 victimes palestiniennes, dont une majorité d’enfants et de femmes.




