Un vaste scandale judiciaire secoue Athènes, où 107 employés d’un centre d’appel, dont 34 Tunisiens, ont été interpellés lors d’une opération de police ciblant leur employeur, soupçonné de fraude à grande échelle.
L’entreprise est accusée d’avoir mis en place un système de vente frauduleuse d’actions fictives, dans lequel les employés suivaient à la lettre des scripts imposés par leur hiérarchie. Bien que poursuivis pour appartenance à une organisation criminelle, fraude et blanchiment d’argent, de nombreux éléments indiquent que ces travailleurs, pour la plupart recrutés récemment, n’étaient que des exécutants sans rôle décisionnel.
En raison de l’ampleur de l’affaire, la détention initialement prévue de 24 heures a été prolongée pour permettre les auditions individuelles, dont la dernière est prévue pour le 22 mai. Les avocats, mandatés par les familles, espèrent faire requalifier les accusations afin de distinguer la responsabilité des dirigeants – en fuite – de celle des simples employés, considérés comme des victimes d’un système organisé.
