Les dirigeants du Royaume-Uni, de la France et du Canada ont haussé le ton face à l’escalade israélienne à Gaza, menaçant de prendre des mesures concrètes si Israël ne met pas un terme à son offensive militaire et ne lève pas les restrictions sur l’aide humanitaire.
Dans un communiqué conjoint publié lundi soir, ils ont fermement condamné le refus israélien de fournir une assistance de base aux civils gazaouis, qualifiant cette attitude d’« inacceptable », et jugé insuffisante l’annonce de Tel-Aviv autorisant l’entrée d’une quantité limitée de nourriture. Ils ont également exprimé leur opposition à l’expansion des colonies en Cisjordanie, dénoncé les propos haineux de certains membres du gouvernement israélien, et rappelé que les expulsions forcées constituaient une violation du droit international humanitaire. Réaffirmant leur soutien aux efforts de médiation menés par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, ils ont exhorté le Hamas à libérer immédiatement les otages encore détenus.
Ces déclarations marquent un tournant diplomatique, illustrant la pression croissante sur Israël et le rôle central de la diplomatie qatarie dans la recherche d’une trêve durable.




