Plusieurs prisons et centres de détention en France ont été la cible d’attaques violentes durant la nuit du 20 au 21 avril 2025, prolongeant une série d’agressions entamée la semaine précédente.
Les assaillants ont incendié des véhicules stationnés près des établissements pénitentiaires ou devant les domiciles de personnels de l’administration carcérale, tandis que des tirs ont visé l’entrée d’une prison. Bien que le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, ait confirmé l’absence de blessés, il a reconnu que les structures pénitentiaires et leurs agents étaient une nouvelle fois pris pour cible. Une page Telegram revendiquant les actions au nom du groupe « Droit des Prisonniers Français » (DDPF) a été créée, dénonçant les conditions de détention jugées inhumaines, telles que la surpopulation et les fouilles dégradantes. Tandis que certaines voix évoquent une possible implication de réseaux mafieux ou de mouvances terroristes, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pointe du doigt les “racaille de la drogue”, sans exclure la piste du radicalisme de gauche ou d’ingérences étrangères.
Ces violences seraient, selon les autorités, une réaction à la politique de fermeté menée par le gouvernement, notamment le projet de construction de prisons de haute sécurité.




