À Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, deux marches pacifiques ont eu lieu, révélant la colère des habitants face au manque de développement et à la détérioration des conditions sociales, exacerbées par la mort tragique de trois élèves dans l’effondrement d’un mur scolaire.
La première marche, menée par des femmes de la région, appelait à une intervention du président de la République et à des efforts concrets pour améliorer les infrastructures et les services. La seconde, réunissant élèves, parents et membres de la société civile, réclamait la libération du directeur de l’institut, arrêté après le drame.
Les manifestations, qui ont traversé les principales rues de la ville, ont été marquées par des slogans en faveur du développement et de la justice. La tension reste palpable, avec une forte présence sécuritaire. Les habitants attendent désormais des actions urgentes de la part des autorités pour répondre à leurs revendications sociales et économiques.




