La situation tendue à Mazouna, suite au décès tragique de trois élèves causé par l’effondrement d’un mur du lycée secondaire, a été marquée par un incident préoccupant : un équipage d’un journal électronique a été la cible d’un violent dérapage verbal de la part de plusieurs agents des forces de l’ordre alors qu’il couvrait les affrontements entre manifestants et policiers.
Dans un communiqué publié ce mercredi, la SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) a fermement condamné cet acte, appelant le ministère de l’Intérieur à prendre des mesures disciplinaires contre les responsables. Elle a rappelé que le travail des journalistes, notamment la couverture des interventions sécuritaires, s’inscrit dans le cadre d’un devoir de vigilance citoyenne garantissant le respect des droits humains. Le syndicat a insisté sur la neutralité des journalistes et leur engagement à rapporter les faits avec objectivité. Il a aussi recommandé aux journalistes sur le terrain à Mazouna de redoubler de prudence, de se coordonner avec toutes les parties présentes, et de veiller à leur sécurité en évitant les zones à risque, en portant des signes distinctifs, et en travaillant en groupe. Enfin, la SNJT a appelé les médias à assurer un soutien logistique constant à leurs équipes et a mis à disposition des numéros pour signaler toute agression ou incident.




