Le directeur général du Centre National de Vigilance Pharmaceutique, Riadh Daghfous, a fermement démenti les rumeurs concernant les effets du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) sur la fertilité des jeunes filles.
Dans une déclaration à l’agence TAP, il a précisé que les allégations sur des effets secondaires du vaccin sur la capacité de reproduction n’avaient aucun fondement scientifique. Il a souligné que l’objectif principal de ce vaccin était de prévenir le cancer du col de l’utérus, le troisième cancer le plus répandu chez les femmes en Tunisie et la troisième cause de décès par cancer dans ce groupe chaque année.
Ces propos interviennent alors que la campagne nationale de vaccination, lancée le 7 avril 2025, rencontre une vague de scepticisme en raison des fausses informations circulant sur les réseaux sociaux concernant les risques du vaccin. La campagne cible principalement les filles de 12 ans, avec une vaccination dans les écoles publiques et privées, et dans les centres de santé pour celles non scolarisées.
Daghfous a également insisté sur l’importance de cette vaccination préventive, rappelant qu’elle était déjà largement déployée dans 145 pays, dont plusieurs pays voisins et européens, et qu’elle faisait partie des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.




