Le porte-parole officiel de la Garde nationale, Houssem Eddine Jebabli, a affirmé que l’intervention sécuritaire à Sfax concernant le dossier des migrants en situation irrégulière originaires des pays d’Afrique subsaharienne visait à protéger l’équipe qui s’était rendue sur place, composée de membres du Croissant-Rouge tunisien, de médecins et d’agents de la protection civile, qui étaient en contact direct avec eux.
Dans un entretien accordé hier soir à la télévision nationale, il a ajouté que les camps de fortune installés par ces migrants constituent une menace pour la paix sociale sur les plans sécuritaire, sanitaire et environnemental, en plus de l’enregistrement de cas d’agressions contre des biens publics et privés.
Il a souligné que ce dossier fait l’objet d’un suivi attentif de la part du président de la République, Kaïs Saïed, en sa qualité de commandant suprême des forces armées, à travers des réunions avec les responsables de la sécurité pour trouver des solutions alternatives et œuvrer au retour volontaire des migrants dans leurs pays d’origine.
Il a également confirmé l’existence de contacts avec des organisations internationales et des pays amis afin de mettre en place un pont aérien pour rapatrier volontairement les migrants, selon une approche sécuritaire et respectueuse des droits humains et des conventions internationales. En revanche, il a précisé que les migrants impliqués dans des actes de violence et d’atteinte aux biens seront expulsés de manière forcée ou incarcérés dans les prisons tunisiennes.
Par ailleurs, Jebabli a indiqué qu’aucune infiltration de migrants en provenance des pays d’Afrique subsaharienne n’a été enregistrée, ni par les frontières ouest ni par le sud-est du pays, depuis le début de l’année jusqu’à fin mars. Il a attribué cela à la stratégie mise en place par les institutions sécuritaires et militaires.




