L’affaire dite des « réseaux d’envoi des jeunes aux foyers de tension » a été reportée sine, die, a déclaré, à l’agence Tunis Afrique Presse, l’avocat Samir Dilou.
Le 11 mars courant, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis avait rejeté les demandes de mise en liberté des accusés dans cette affaire, a déclaré une source judiciaire à l’agence TAP.
Lors de l’audience du 11 mars dernier, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis avait rejeté toutes les demandes de libération des accusés.
Les accusés dans cette affaire comparaissent devant cette chambre après la décision rendue le 11 janvier 2024 par la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis, ordonnant le renvoi de tous les détenus devant cette juridiction.
Les accusés dans cette affaire répondront de plusieurs griefs à caractère terroriste.
Pour rappel, la justice a annoncé, le 29 septembre 2022, que 820 personnes sont impliquées dans cette affaire, dont notamment, le vice-président du mouvement Ennahdha, Ali Larayadh, qui avait occupé le poste de ministre de l’Intérieur, l’ancien responsable sécuritaire Fathi Beldi et l’ancien chef de la brigade de protection des avions à l’aéroport international Tunis-Carthage, Abdelkrim Laâbidi.