L’arrestation d’Ekrem İmamoğlu, maire d’Istanbul et principal opposant au président Recep Tayyip Erdoğan, a déclenché une vague de manifestations massives à travers la ville.
Dimanche soir, des milliers de personnes ont envahi les rues pour protester contre cette décision judiciaire controversée, perçue par beaucoup comme une manœuvre politique visant à affaiblir l’opposition. Transféré à la prison de Marmara, İmamoğlu a dénoncé sur les réseaux sociaux une « trahison » envers la démocratie turque et a appelé les citoyens à se mobiliser. Aux côtés de 18 autres personnes, dont des responsables municipaux et des hommes d’affaires, il est accusé de corruption dans une enquête qui divise profondément l’opinion publique. Pendant ce temps, les critiques se multiplient, aussi bien de la part de l’opposition que de dirigeants européens, dénonçant une dérive autoritaire du pouvoir. La tension ne cesse de monter en Turquie, où cette arrestation pourrait marquer un tournant majeur dans la scène politique nationale.