Tuniie : Entretien téléphonique entre Kaïs Saïed et Emmanuel Macron

Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, vendredi, un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron, qui l’a félicité à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire de l’indépendance.

Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien téléphonique a été l’occasion pour le chef de l’État de souligner la nécessité de mettre fin à la guerre d’extermination à laquelle est confronté le peuple palestinien, affirmant à ce propos que la communauté humaine d’aujourd’hui n’a de cesse d’être plus progressive que la communauté internationale classique.

Face à une telle situation, il est plus que jamais impérieux de revoir en profondeur nombre de concepts toujours en vigueur mais qui sont désormais devenus obsolètes par les événements.

Le chef de l’Etat a par ailleurs tenu à souligner que la Tunisie aspire à une coopération fondée sur la logique d’égal à égal avec toutes les parties et qu’elle demeure fidèle à ses positions.

Lors de cet entretien, le président de la République a également évoqué la nécessité impérieuse d’œuvrer à démanteler les réseaux criminels tentaculaires qui s’activent dans la traite des personnes et le trafic des organes, tant dans la région subsaharienne qu’au nord de la Méditerranée, affirmant à ce titre que la Tunisie, qui a tant supporté de lourdes charges, n’acceptera plus jamais d’être un point de transit ou un lieu d’installation.

Saïed a, dans ce contexte, rappelé que notre pays n’a de cesse de plaider en faveur d’une action collective internationale visant à mettre en place des ponts aériens permettant aux victimes de ces réseaux criminels de regagner volontairement leurs pays d’origine et de bénéficier d’une vie digne.

Par ailleurs, le président de la République a insisté sur l’importance de mettre sur pied de nouvelles mesures permettant de récupérer les fonds spoliés du peuple tunisien, ajoutant à ce propos que les démarches judiciaires se sont avérées souvent inopérantes et n’ont abouti, au mieux, qu’à de maigres miettes.