Une étude publiée dans le journal “PLOS ONE” révèle que les personnes ayant une préférence pour veiller tard, connues sous le nom de “chronotypes du soir”, sont plus susceptibles de présenter des symptômes de dépression par rapport à celles qui préfèrent se lever tôt.
Cette recherche offre de nouvelles perspectives sur la relation entre le coucher tardif et l’augmentation du risque de dépression, en mettant en lumière les facteurs potentiellement contributifs. Plusieurs études ont montré que la tendance à un rythme de vie nocturne est fortement associée à la dépression, même après avoir pris en compte des facteurs sociaux, démographiques, de santé physique, de qualité du sommeil et d’insomnie. Cela suggère que cette préférence pourrait être un facteur indépendant augmentant le risque de dépression. Des analyses à grande échelle ont confirmé que les individus préférant veiller tard présentent des niveaux plus élevés de symptômes dépressifs, que ce soit dans des échantillons cliniques ou non cliniques, renforçant ainsi l’hypothèse selon laquelle le réveil tardif pourrait accroître la vulnérabilité à la dépression, plutôt que d’être simplement une conséquence de celle-ci.