La décision des autorités tunisiennes d’exiger des autorisations préalables pour l’organisation de tables d’iftar caritatives a suscité une vive polémique. L’initiative “Dar Selyana” à Selyana a dû interrompre ses activités cette année après l’intervention des autorités, qui ont exigé un permis pour poursuivre la distribution des repas.
Cette mesure a été justifiée par des raisons de sécurité et de régulation, mais elle a été critiquée par de nombreux activistes et organisateurs qui y voient une entrave à la solidarité communautaire. La crise économique actuelle a également réduit les capacités des associations caritatives à organiser ces repas, affectant ainsi les plus démunis pendant le mois sacré de Ramadan.
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les initiatives caritatives en Tunisie, entre régulation stricte et besoins sociaux croissants.