La justice algérienne a requis une peine de dix ans de prison à l’encontre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis novembre 2024, pour des chefs d’accusation incluant “l’atteinte à l’unité nationale”.
Cette affaire a exacerbé les tensions déjà vives entre l’Algérie et la France, notamment après le soutien du président Emmanuel Macron à un plan d’autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine. Les critiques de Sansal à l’égard de l’extrémisme religieux et de la rigidité intellectuelle et politique en Algérie, ainsi que ses déclarations controversées à la presse française, ont contribué à envenimer la situation. Son arrestation a suscité une vague d’indignation internationale, avec plusieurs organisations de défense des droits de l’homme réclamant sa libération immédiate.
Le verdict est attendu pour le 27 mars, dans un contexte où les relations diplomatiques entre les deux pays restent tendues.